Les troubles du cycle menstruel

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Suite aux précédentes chroniques consacrées aux problèmes gynécologiques, élaborées avec le Docteur Martin CARVALHO, Gynécologique-Endocrinologue et aux soucis évoquées par des lectrices, nous continuons cette série strictement « féminine » en parlant aujourd’hui des troubles rencontrés au cours du cycle menstruel.

cycle

Comment explique-t-on la survenue des règles ?

Cela nécessite une bonne connaissance de la physiologie du cycle menstruel que nous allons tenter de simplifier et clarifier pour nos lectrices.

Les règles sont des saignements provenant de l’utérus, ceux-ci surviennent mensuellement de façon spontanée ou provoquée (lors de la prise d’oestroprogestatifs ou de certains médicaments) chez une jeune fille puberté ou une femme encore en période d’activité génitale c’est à dire non ménopausée).

Ces menstrues ou règles sont es à la desquamation de la muqueuse utérine ou endomètre .L’ installation des  règles  suppose qu’il y ait un équilibre oestro-progestatif, des sécrétions de facteurs croissance et de prostaglandines, bref un profil hormonal anomal est nécessaire, de même

  • que des organes génitaux normales est nécessaire, de même que des organes génitaux  externes et internes corrects.
  • La mise en place d’un cycle menstruel est  tout la dépendance de la sécrétion pulstil  du  l’HRH ou  GNRH qui est neurohormones sécrété par l’Hypotalamus qui va commander la sécrétion  de gonadostimuline  hypophysaires F.S.H et L.H. Ces dernières stimulent la sécrétion d’oestrogènes et de progestérone à partir des ovaires. Vous comprendrez donc que le GNRH est un générateur hypothalamique  qui règlement l’axe hypothalamus-hypophyso-ovarien chez la femme et que toute dé………  le long de cet axe est responsable des troubles du cycle menstruel continuons dans notre découverte du cycle menstruel .Ces sécrétions hormonales sous -citées  …….. au cours des cycles menstruel. Celui – ci se divise en trois parties.
  • La première appelée « phase folliculaire »: car elle est sous la dépendance prédominante de F.S.H (hormone stimulant le follicule avarien), cette dernière assure la maturation du follicule. Durant cette phase, les oestrogènes sont sécrétées de façon plus importante  (sous la dépendance de la F.S.H) par les ovaires et cette sécrétion permet la préparation de la muqueuse utérine à une éventuelle nidation de l’œuf si une fécondation a lieu (rencontre du spermatozoïde et de l’ovule).Cette phase folliculaire dur 14 jours .La seconde période est très courte durant quelques jours correspond à la phase « ovulatoire où se produit le pic des sécrétions hormonales, , l’ovaire libère un ovule sous l’action des différents sécrétions d’hormones au 14e jour environ.. Cette période est marquée par une augmentation significative de la température intermcurrentes.L’ultime période est appelée « phase littérale », ce corps jaune n’est que la transformation du follicule avarien précisément.du stomato-ovarien.Si une fécondation a lieu, ce corps jaune devient gravidique et culture de sécrétion de la progestérone, sinon il s’atrésie, diminue de volume et s’élimine. Durant cette phase littérale, la température est inférieure à 36° du fait de l’action « thermogénique » de la progestérone.
  • Cette période dure environ 14 jours. A l afin de cette phase, si aucune fécondation n’a lieu (c’est à dire la rencontre du spermatozoïde et de l’ovule), la sécrétion des hormones chute (F.S.H, LH oestrogène et progestérone) la température utérine se desquame et les règles apparaissent. Donc vous voyez bien que ce processus physiologique véritable mébroglio scientifique que nous avons tenté de rendre compréhensible est la base du cycle menstruel et que toute perturbation inhérente à l’axe hypothalamus- hypophyso-gonadique au x organes génitaux, de même que toute affection psychologique ou thérapeutique peu judicieuse
  • sont à l’origine des divers troubles du cycle menstruel que nous verrons.

Quelles sont les différentes anomalies rencontrées et leurs manifestations ?

Nous les classons en anomalies quantitatives et de durée. Nous ne citerons que les plus fréquentes

  • Les règles peuvent être abondantes ou peu  Elles se définissent aussi
  • Ménorragies : Hémorragies abondantes  survenant   mes règles.
  • Métrorragies: Hémorragies anormales survenant en dehors les règles

Elles sont un motif fréquent de consultation. Lorsque ces hémorragies sont sévères, elles peuvent entraîner une anémie. Les causes de ces méno ou Métrorragies sont diverses: anomalies de l’hématose, les tumeurs du  tractus génital (fibromes, tumeur ovaire, cancer du col, du cancer de l’utérus), infections génitales, parfois aussi des stimulations œstrogénique permanentes ont responsables de Métrorragies.

  •  Les Anomalies quantitatives et de durée.

Elles se résument en troubles de l (ovulation et aux irrégularités au cycle menstruel .Les troubles d’ovulation sont plus fréquents chez les adolescentes, en effet 60 à 70% d’entres elles ont des cycles ……. et 45% présentent des cycles irrégulières. Ces anomalies chez l’adolescentes se régularisent quelques années plus tard et nécessitent pas une « surmédicalisation  » Par contre, chez la femme en période d’activité génitale il y a de faire certaines investigations. Les troubles de l’ovulation se caractérisent essentiellement par l’Ovulation, qui est l’absence d’ovulation secondaire à un défaut de sécrétion hypothalamo- hypophysaire avec retentissement ovarien. Cette ovulation peut se voir chez les femmes sans pilule c’est le ………….. de la contraception c’est à dire le blocage de l’ovulation. Il existe aussi des ovulations précoces et tardives .Ces désovulations se reconnaissent aisément grâce à un moyen simple la réalisation de la courbe menothermique ou courbe de température qui est un bon reflet de la sécrétion ovarienne. Les irrégularités du cycle sont à type cycles long ou coûts.

Pour les cycles longs : on distingue les SPANIOMENORRHEES ( règles survenant  tous les 35 à 45 jours) qui sont fréquentes et en rapport avec une pathologie ovarienne(kystes organique ou fonctionnel, insuffisance  ovarienne) ou une anomalie liée à ………… de l’axe hypothalamus-hypophysaires( anémie à prolactine, adénomies mixtes) peuvent expliquer ces irrégularités .En dehors de ces spanioménohrées, on note les Aménorrhées ( absence de règle depuis plus de 3 mois ) qui peuvent être primaires ou secondaires. Elles font à elles seules un chapitre important de l’endocrimologie gynécologique, nous citerons brièvement quelques causes de ces aménorrhées affection génétiques (syndrome de TURNER), le stress, les affections générales (anorexie mentale, les états de dénutrition), l’activité physique intense, les affectives endocrimiennes (dysthyroïde, insuffisance hypophysaire, de SHEEHAN, syndrome de KAUMAN- MORSUEL…..).

Pour les cycles courts, ils sont éventuellement  dus à phase littérale courte secondaire  à une insuffisance           

Comment y remédier ?

Pour venir à bout de ces troubles du cycle menstruel, il faut d’abord poser un diagnostic précis. Ce qui est loin d’être facile, car les causes ont sont nombreuses. Pour ce faire, il faut un bilan sanguin et d’hématose afin d’éliminer une affection de la case sanguine puis un bilan gynéco- endocrino et génétique (F.S.H, L.H oestradiol, 17 oh Progestérone endogènes (BHCG, éctropélvienne, étude génétique) devra être le plus complet possible, qu’il faut savoir explorer et interpréter .La prescription de bilan exhaustif coûteux et ininterprétable serait dommage. La thérapeutique de ces troubles du cycle est essentiellement étiologique donc dépend de la cause, en traitement symptomatique n’est que provisoire.

En conclusion le Cycle menstruel est « l’horloge mensuelle » de la femme et tout trouble du cycle, nécessite   une prise en charge pluridisciplinaire  (endocrinologue gynécologue, psychologue cytogénéticienne et parfois  chirurgien dans certains cas) afin de faire le point.

            Les règles dépendent du taux d’œstrogènes qui est facteur des gonadostimulines (FSH et LH) qui elles sont sous la dépendance du GnRh sécrétée de façon pulsatile par l’hypothalamus. Donc, pour qu’une femme soit plein réglée, il faut un axe hypothalamo-hypophyso-ovarien fonctionnel et des voies génitales normales. Les troubles du cycle menstruel se caractérisent par des règles abondantes, des cycles courts ou longs, jusqu’à l’arrêt des règles. Quelques définitions classiques:

  • Aménorrhées : Arrêt des règles de plus de 3 mois.
  • Spanioménorrhées : règles survenant quelques fois par an
  • Métrorragies : hémorragies abondantes survenant pendant les règles et qui durent plus longtemps que celle-ci.

            Tous les troubles du cycle ne doivent pas être traité, mais ils doivent être pris en charge par une équipe de gynéco-endocrinologues car les causes sont diverses et les conséquences peuvent être à l’origine d’infertilité.

            Ces troubles du cycle peuvent s’accompagner d’autres manifestations cliniques telles que l’écoulement mammaire à type de galactorrhée ou de dysfonction hormonale à explorer d’où l’intérêt de cette prise en charge gynéco-endocrinologique de la patiente d’où l’intérêt de cette coopération pluridisciplinaire du monde médical.

A Retenir :

Votre cycle et l’ovulation
La durée d’un cycle varie d’une femme à l’autre, mais généralement, chaque cycle dure 23 à 35 jours. Les éventuelles variations de la durée du cycle ont lieu le plus fréquemment au cours de la partie du cycle qui précède l’ovulation (appelée phase folliculaire). Chez la plupart des femmes, il se passe alors 12 à 16 jours entre l’ovulation et le début de leurs règles suivantes (phase lutéale).

Vos règles
Le premier jour de votre cycle menstruel correspond au premier jour des règles. Les règles durent généralement de 3 à 7 jours. Si vous avez des règles douloureuses, vous constaterez probablement que la douleur est plus vive le premier jour de vos règles. Cela est dû au fait que les hormones de votre corps forcent votre utérus à perdre la muqueuse formée lors du précédent cycle.

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