Conséquences de la malbouffe sur la santé des apprenants : quelques solutions pour les Africains

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1991

La malbouffe qui sévit dans les pays Africains, altère la santé des adultes et perturbe le développement des enfants et impactent négativement sur leurs facultés d’apprentissage. Impunément, margarines, bouillons et autres conserves de charcuterie, fruits et légumes importés bourrés de pesticides et autres conservateurs chimiques rentrent dans nos pauvres pays. Un enfant en croissance et âge scolaire a des besoins quotidiens en nutriments de bonne qualité, utiles à la fabrication journalière (notamment nocturne, grâce à un sommeil de qualité) de nouveaux réseaux neuronaux cérébraux permettant les apprentissages scolaires et socio-culturels. Cela passe par un petit-déjeuner riche et équilibré, et des apports en eau et composants alimentaires répartis dans ses repas réguliers.

Spécial Rentrées scolaire

 

SCANDALE DU CAFE ET ENFANTS d’AFRIQUE

En Afrique, nous sommes particulièrement scandalisés par une agressive campagne qui a cours, depuis quelques années, commandée par les puissantes industries agro-alimentaires. Dans les états de droit et autres pays ‘’du Nord’’, personne n’oserait véhiculer de tels messages fallacieux sur le café. Sont maintenant ciblés nos enfants, nos femmes enceintes, c’est-à-dire, le cerveau d’êtres en croissance, pour les conditionner tôt et fortement et en faire de simples et fidèles ‘’addict’’ et donc clients chroniques consommateurs de café. Mais, nul médecin, pharmacien ou personnel de santé ne doit devenir, non plus, ‘’agent commercial’’ ou servir à transmettre ces messages pour le compte de sociétés à but lucratif et vanter les avantages d’un produit commercialisé qui plus est objet de controverses ou d’effets autant bénéfiques pour certains que néfastes pour d’autres individus. C’est de la conscience et de la responsabilité de chacun(e). C’est aussi de la responsabilité des médias et des ‘’pouvoirs publics’’, particulièrement le Service National d’éducation pour la santé qui doit veiller aux messages de santé destinés aux populations. Le système nerveux immature de l’enfant, peut réagir de manière paradoxale inverse et pathologique aux expositions à des stimulants ou à des tranquillisants. N’habituez et ne donnez donc surtout pas de café à vos jeunes enfants. Si vous êtes une femme enceinte, n’en consommez pas du tout ou que très peu si vous y étiez, malheureusement habituée. La caféine consommée passe vers votre fœtus et dans le lait maternel. Le système nerveux du fœtus et de l’enfant en développement exposé tôt et intensément à cette substance sera rapidement dépendant, conditionné et quasi-toxicomane au café. Le café n’est pas une substance anodine. Il ne faut pas, comme en toutes choses, en abuser. Le café n’est pas un médicament. Il ne développe pas la mémoire, ni l’intelligence. Le café ne prévient ni ne soigne, le cancer, le diabète, l’hypertension, les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance rénale, l’obésité ou l’hyperlipidémie.

Si le souci de ces ‘philanthropes’ était la bonne santé et l’intelligence de nos populations, ce ne serait pas des sticks gratuits de café que ses agents commerciaux distribueraient aux alentours des lycées et collèges, mais du lait, du pain, des stylos et des cahiers.

 

Soyons clairs : nous ne sommes pas là pour promouvoir ou interdire le café. Chez l’adulte, nous ne le conseillons, ni ne l’interdisons. Nous recommandons d’en consommer en quantité raisonnable, en sachant qu’il n’exerce aucune vertu d’ordre sanitaire. Les maladies acquises ou génétiquement établies sont, en réalité, multifactorielles. Leur prévention demande donc une action préventive plurielle et diversifiée dans le cadre d’une bonne hygiène de vie à instituer très tôt dès l’enfance : manger moins salé, peu sucré, faire un sport au moins 30 minutes par jour, boire beaucoup d’eau, éviter les additifs culinaires, manger des fruits et légumes de saison qui poussent dans votre environnement, dormir suffisamment la nuit.

Ces bonnes habitudes doivent être installées dès l’enfance. L’école devrait en faire un crédo, et l’instituer annuellement pas des programmes spécifiques.

 

 

 

 

FAIRE BOIRE DE L’EAU AUX ÉLÈVES et LES FAIRE URINER RÉGULIÈREMENT

 

Rappelons qu’un corps humain est, en moyenne, constitué d’environ 71 %..! Normalement, un être humain a besoin de boire un minimum de 1 à 2 litres d’eau par jour selon l’âge. Mais dans la période chaude actuelle, on peut être amené à en boire 2 à 3 fois plus, selon l’environnement et les efforts fournis. Il faut boire de manière répartie dans la journée, à fréquence régulière. Sinon, c’est la déshydratation et ses conséquences. Celles-ci sont rapides et sévères chez les enfants et les personnes âgées. C’est d’autant plus grave et insoupçonnable, qu’à ces âges-là, la sensation de soif n’est pas manifeste et donc la demande volontaire de boire n’est pas systématique. Les uns par immaturité des récepteurs de la soif situés dans la bouche ; les autres par leur vieillissement. Il faut donc instituer un programme horaire systématique de prise d’eau. En quantité raisonnable et supportable, mais répétée dans la journée, de l’aube au crépuscule. Beaucoup boire trop tard le soir favorise des réveils nocturnes altérant la qualité du sommeil. Le drame c’est surtout dans les écoles et lycées où c’est par manque de toilettes ou latrines que beaucoup d’élèves évitent de boire ! Cette mauvaise et involontaire habitude, est la source d’infections urinaires répétées (surtout chez les filles) et de souffrance rénale. Quand les urines stagnent longtemps dans une vessie non vidée régulièrement (toutes les 3 à 4 heures), les microbes s’y multiplient et cela conduit aux infections urinaires. Malheureusement, d’autres individus disent éviter de boire «pour ne pas uriner trop fréquemment». Grosse erreur ! Une bonne partie des affections dont nous souffrons sont dus au simple manque d’eau de notre corps : douleurs articulaires, musculaires et autres, fatigues, constipation, problèmes de peau, insuffisance rénale, vertiges, malaises ou autres effets plus graves, voire mortels.

Il faut privilégier l’eau à température ambiante. Il ne faut pas abuser des limonades sucrées fraiches du commerce, amenées comme gouter ou achetées autour et dans les établissements scolaires. Elles donnent une fausse illusion de désaltération et stimule la production d’urines par les reins et donc la perte d’eau, aggravant, à terme, le déficit hydrique. Leur consommation en excès favorise l’installation du diabète ou de surpoids.

 

 

 

 

3 CONSEILS PRATIQUES AUX ELEVES :

 

1/ Bien manger le matin, avant d’aller en classe. Il faut très tôt donner aux enfants l’envie de bien manger le matin. Si le temps est trop court, des beignets, barres de céréales, des tartines, du lait et tout produit sain riche sont simples à consommer, bienvenus et utiles. Sans oublier la précieuse hydratation répartie dans la journée (un litre et demi au moins par jour).

 

2/ Dormir suffisamment la nuit. 6 heures minimum à 8 heures. C’est au cours du sommeil de la nuit, que les notions apprises et à mémoriser sont intégrées dans les réseaux neuronaux. Il faut apprendre le jour et dormir la nuit. Il faut programmer et étaler ses révisions et ne pas faire du forcing et bourrage sur quelques heures ou quelques jours. Observer des pauses toutes les 2 heures. Et, si possible, un courte sieste de 15 à 30 minutes.

 

3/ Faire du sport régulièrement développe les facultés, d’endurance, d’estime de soi, de confiance et diminue, à terme, le stress. En plus, cela favorise l’irrigation sanguine du cerveau, et fournit à cet organe de l’apprentissage, de la mémoire et des intelligences, les éléments nutritifs et physiologiques utiles à la croissance des neurones et à leur mise en réseau, indispensable à l’acquisition et la conservation des nouvelles acquisitions cognitives et de savoir-faire.

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